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Les 8 erreurs les plus courantes sur les sites internet (et comment les éviter)

21.07.2025 - Découvrez les erreurs les plus fréquentes qui pénalisent encore les sites web en 2025 — et comment les corriger pour améliorer vitesse, conversion et SEO.
Créer un site web ne devrait jamais commencer par choisir un template ou un CMS. La vraie question de départ, c’est :

☞ Pourquoi faites-vous ce site ?

Pour vendre ? Se faire connaître ? Récolter des leads ? Une fois cet objectif clairement défini, la majorité des erreurs peut être anticipée et évitée. Et pourtant, des erreurs fondamentales se retrouvent encore sur des milliers de sites — des erreurs qui nuisent à l’expérience utilisateur, à la conversion, au référencement… et à votre image.

Voici les 8 fautes les plus fréquentes que nous corrigeons en tant qu’agence web. Chaque erreur est évitable avec un peu de méthode, et leur correction peut transformer radicalement vos performances digitales.

1. Absence de Call-To-Action clair (CTA)

Un site sans appel à l’action explicite, c’est comme une vitrine sans porte : on observe… mais on n’interagit pas.

Le Call-to-Action (CTA) est l’élément qui guide l’utilisateur vers une action concrète :
☞ “Demandez un devis”, “Réservez une démo”, “Téléchargez le guide gratuit”, “Essayez gratuitement”, etc.

Beaucoup de sites l’oublient, le noient dans le footer ou le multiplient jusqu’à la confusion. Résultat : vos visiteurs naviguent, hésitent… puis partent sans avoir franchi le moindre palier d’engagement.

Conseils pratiques :
  • Placez le CTA principal dès le haut de la page, visible sans scroller.
  • Utilisez un verbe d’action clair.
  • N’abusez pas : 1 CTA principal, 1 secondaire maximum par page.

2. Pas de page « À propos » ou une version creuse

La page À propos est souvent la plus consultée d’un site. Pourtant, elle est négligée ou totalement absente.

  • Elle sert à établir la confiance.
  • Elle montre qui vous êtes, vos valeurs, votre mission, et surtout pourquoi le visiteur devrait vous choisir.
  • Une page trop corporate ou impersonnelle donne une impression de distance.

À faire :
  • Présentez l’humain derrière la marque.
  • Parlez de votre histoire, équipe, culture.
  • Intégrez une photo authentique, pas un cliché de banque d’images.

3. Performance web : site trop lent

La vitesse de chargement est cruciale : au-delà de 3 secondes, plus de la moitié des visiteurs abandonnent.

Causes fréquentes :
  • Images trop lourdes (non compressées ou en format JPEG de grande taille)
  • Code non optimisé (JavaScript en excès, CSS inline mal structuré)
  • Aucun système de cache ni CDN

Solutions :
  • Utiliser des images WebP ou AVIF, redimensionnées et compressées
  • Activer la mise en cache navigateur et serveur
  • Mesurer vos Core Web Vitals avec PageSpeed Insights

4. Visuels de mauvaise qualité ou trop génériques

Des images floues, mal cadrées, ou pires encore — des clichés vus et revus comme une poignée de main ultra-posée ou des collègues en pleine euphorie factice — affaiblissent instantanément la crédibilité de votre marque.

Les visuels doivent avant tout refléter votre identité, votre métier, vos valeurs. Trop d’entreprises utilisent encore des banques d’images gratuites, sans cohérence graphique ni vraie valeur ajoutée. Résultat: l’utilisateur perçoit une communication impersonnelle.

♥︎ Bonnes pratiques :
  • Privilégiez des photos réelles, même imparfaites : vos locaux, votre équipe, vos produits en situation.
  • Si vous avez recours à des banques d’images, optez pour des plateformes premium (Stocksy, Unsplash+, Death to Stock…) avec des visuels moins stéréotypés.
  • Optimisez le poids et la résolution: une image plein écran ne doit pas dépasser 200 à 300 Ko, au format WebP ou AVIF si possible.
Une bonne image n’est pas décorative, elle est stratégique. Elle raconte, elle capte, elle incarne. Ne la sous-estimez pas.

5. Interface surchargée ou menu trop complexe

Un menu à 12 rubriques, 5 niveaux de sous-pages, et des éléments animés partout… c’est le meilleur moyen de perdre un utilisateur dès les premières secondes.

Lorsque l’on propose trop de choix, l’utilisateur ne sait plus où cliquer. Il hésite, se sent submergé, et finit par quitter la page sans interagir.
En design, on parle d’effet de surcharge cognitive : plus l’interface est complexe, plus elle demande d’effort mental, et moins l’internaute est enclin à poursuivre.

☞ Trop de choix = paralysie et insatisfaction

♥︎ Bonnes pratiques à appliquer :
  • Limitez le menu principal à 5 à 7 éléments maximum, avec des libellés clairs et explicites.
  • Regroupez les contenus secondaires dans des pages transversales (“Ressources”, “Offres”, “À propos étendu”).
  • Hiérarchisez visuellement : utilisez des tailles de titres cohérentes, du contraste, et laissez de l’espace blanc pour respirer l’interface.
⭑ Un bon design guide naturellement l’utilisateur vers l’essentiel. Il n’a pas besoin de réfléchir à chaque clic.

6. Site non optimisé pour le mobile

Aujourd’hui, plus de 60 % des internautes consultent les sites web depuis leur smartphone. Pourtant, de nombreux sites restent conçus avec une logique “desktop first”, reléguant le mobile au second plan.

⭑ Problèmes fréquents :
  • Éléments trop petits pour être touchés avec le doigt
  • Scroll horizontal non maîtrisé
  • Menus difficiles à ouvrir ou à fermer
  • Zones cliquables trop proches les unes des autres

♥︎ Ce qu’il faut mettre en place :
  • Un design responsive complet, fluide et adaptatif selon la largeur d’écran
  • Des boutons d’au moins 48 × 48 pixels, avec des marges suffisantes pour le confort tactile
  • Des tests réguliers sur des appareils réels (iOS, Android, tablettes)

7. Mauvaise adaptabilité entre les tailles d’écran

Un site peut fonctionner sur iPhone, mais casser sur une tablette ou un petit ordinateur portable.

Symptômes classiques :
  • Éléments qui se chevauchent ou débordent à 1024 px
  • Textes trop petits ou illisibles sur écran HD
  • Menus qui disparaissent ou deviennent inutilisables à certaines largeurs

À faire :
  • Intégrer des breakpoints (points de rupture CSS) entre les tailles classiques : mobile (≤ 640px), tablette (768–1024px), desktop (> 1280px)
  • Tester en conditions réelles : paysage/portrait, zoom, accessibilité
  • Prévoir un ordre de réorganisation fluide des blocs de contenu

8. Mauvaise structuration SEO : balises manquantes ou dupliquées

Beaucoup de sites ont une seule balise title pour toutes les pages (“Bienvenue” ou “Accueil”), ou bien aucune meta description.

Résultat : perte de visibilité sur Google, taux de clic réduit, confusion pour les robots d’indexation.

Structure de base :
  • Une balise <title> unique par page, avec mot-clé principal et promesse
  • Une balise meta description engageante, 140–155 caractères
  • Une hiérarchie de titres claire: un seul <h1>, puis des <h2>, <h3>

Bonus: Autres erreurs fréquentes à corriger

  • Contraste de couleurs trop faible (non conforme à WCAG 2.2)
  • Pas de favicon (icône de navigateur)
  • Liens cassés ou 404 non gérés
  • Absence de plan du site (sitemap.xml) ou de fichier robots.txt
  • Pas d’outil de suivi (Google Analytics, Matomo, etc.)

Conclusion

Corriger ces erreurs est souvent simple et rapide, mais leurs effets sont massifs. Cela améliore la confiance, l’expérience utilisateur, le référencement naturel et… votre chiffre d’affaires.

Envie d’un audit gratuit de votre site ? L’équipe BlackCats peut le faire en 48h.

Contactez-nous sur hello@blackcats.paris

FAQ

Questions fréquentes sur la performance et l’ergonomie des sites web